Publié par Génération Ecologie

   Christophe Clergeau, premier vice-président du conseil régional des Pays de la Loire, et Jacques Auxiette, président de région, lors du lancement du second grand emprunt citoyen en 2012 Christophe Clergeau, premier vice-président du conseil régional des Pays de la Loire, et Jacques Auxiette, président de région, lors du lancement du second grand emprunt citoyen en 2012 - FABRICE ELSNER/20MINUTES

Christophe Clergeau, premier vice-président du conseil régional des Pays de la Loire, et Jacques Auxiette, président de région, lors du lancement du second grand emprunt citoyen en 2012 Christophe Clergeau, premier vice-président du conseil régional des Pays de la Loire, et Jacques Auxiette, président de région, lors du lancement du second grand emprunt citoyen en 2012 - FABRICE ELSNER/20MINUTES

En septembre 2009, en pleine crise bancaire et financière, la région Pays de la Loire (PS) s’était démarquée en sollicitant directement l’aide des habitants pour se faire prêter des fonds. Inhabituel, ce grand emprunt obligataire avait connu un joli succès populaire puisque pas moins de 6000 particuliers et investisseurs avaient répondu à l’appel, permettant de lever un total de 80 millions d’euros.

En contrepartie, la région s’était engagée à rembourser les épargnants au bout de six ans. Et la promesse sera tenue puisque le conseil régional annonce que le capital sera intégralement restitué d’ici ce vendredi. Les épargnants auront au passage réalisé du bénéfice puisque des intérêts annuels leur ont été versés depuis 2010 (taux de 4 % hors impôts).

A quoi aura servi l’emprunt ?

Les 80 millions d’euros récoltés ont été dépensés sur le territoire des Pays de la Loire dans des plans de lutte contre la crise. Ils ont, en particulier, servi à construire et entretenir des lycées, à développer des établissements de formation, à soutenir la recherche et l’innovation des entreprises, à épauler des sociétés fragilisées, ou à aider d’autres collectivités à financer des équipements culturels et sportifs.

« L’emprunt participatif a peut-être été un bon coup sur le plan de la communication, mais a été un mauvais coup sur le plan budgétaire, critique pour sa part Bruno Retailleau, candidat (Les Républicains) de la droite aux prochaines élections régionales. Le coût du montage a été largement supérieur à celui d’un emprunt bancaire. C’est ce qu’on aurait dû privilégier. »

Un second grand emprunt en 2012

Après ce premier grand emprunt, imité par les régions Auvergne ou Limousin, le conseil régional des Pays de la Loire lança en 2012 un second emprunt citoyen qui aura permis de collecter 100 millions d’euros. Plus de 4.000 particuliers y ont souscrit, dont 89 % de Ligériens.

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