« La faute à Qui maintenant ? »
Ce n’est pas une nouveauté en France que de chercher un « Bouc émissaire » plutôt que de mettre en œuvre des solutions pour juguler les crises. Sous l’IVème République c’était la faute au Président du Conseil mais sous le Vème République c’est la faute au Président.
Donc jusqu’en mai prochain tout est de la faute de François Hollande. D’ailleurs François Fillon l’a bien compris lui qui attribue ses déboires judiciaires à François Hollande au lieu de chercher des coupables dans son propre camp. On attend donc impatiemment le prochain locataire de l’Elysée pour pouvoir sacrifier le futur « Bouc émissaire ».
Ceci dit, il est vrai qu’il faut être « devin » ou s’appeler « Merlin » pour comprendre des règles du jeu politique devenu incompréhensible même pour les éminents politologues qui encombrent les états-majors des candidats. Avec l’intervention des réseaux sociaux, des services secrets de Poutine et autres, il y a trop de paramètres à mettre en équation pour effectuer des prévisions politiques à plus de trois jours.
En effet, comme le disait récemment un des candidats à l’élection présidentielle :
« qui pouvait imaginer de Gaulle mis en examen » et j’ajouterai surtout tante Yvonne devant les juges.
Même les veilles recettes comme l’appel « au peuple ouvrier de Gauche » ou la tactique chiraquienne consistant à faire émerger le Front National pour provoquer un reflexe anti-Le Pen, ne fonctionne plus. Les primaires ont détruit la tranquille alternance centre doit/ centre gauche en servant de défouloir aux électeurs qui auparavant étaient obligés d’attendre le premier tour de l’élection pour sanctionner leur « Bouc émissaire ».
Bref, on assiste à une révolution dans tout l’Occident avec pour toile de fond la « transition écologique » qui se fera ou pas ?
Génération Ecologie espère que les crises POLITIQUES ET ECOLOGIQUES en Europe seront finalement réduites par des élections plutôt que par des révolutions sanglantes.
France GAMERRE