21 février 2019
Une nouvelle étude réalisée par 60 millions de consommateurs prouve que des résidus de substances chimiques sont toujours présents dans les protections périodiques féminines.
Génération Écologie salue la persévérance de 60 millions de consommateurs, qui avait déjà donné l’alerte sur la présence de substances chimiques dans les protections féminines en 2016. Les associations de consommateurs sont de précieux alliés dans le combat pour la santé environnementale.
Nous dénonçons également le déni des fabricants qui continuent de s’abriter derrière le fait que les niveaux de contamination sont faibles. Or certaines des molécules trouvées sont très préoccupantes, comme du DEHP, un phtalate suspecté d’altérer la fertilité.
Comme les couches pour bébé, les tampons et serviettes hygiéniques doivent être exempts de toute molécule toxique pour la santé des femmes.
Que fait le gouvernement ? En juillet dernier l’Anses avait exigé des fabricants l’élimination au maximum de la présence de ces substances chimiques. Les résultats sont loin d’être concluants…
Génération Écologie dénonce le peu d’importance accordé en France à la sécurité des produits d’hygiène infantile ou féminine, qui sont considérés en Europe comme des produits de consommation classiques et ne font pas l’objet d’un cadre règlementaire contraignant. Nous demandons que ces produits soient classés dans la catégorie des dispositifs médicaux afin que leur production soit soumise à un contrôle des autorités sanitaires.