09 août 2021
Génération Écologie salue le travail de l’ensemble de la communauté scientifique et des auteurs du GIEC, mettant à jour les connaissances sur les bases physiques du réchauffement climatique avec la publication du premier volet du 6ème rapport d’évaluation du GIEC.
Ces travaux confirment pour l’essentiel ce que nous savons déjà, en plus rapide, plus difficile à éviter, plus irréversible.
Depuis trente ans, il n’y a en fait aucun déficit de connaissances scientifiques sur le réchauffement climatique et l’extrême gravité de ses conséquences pour l’humanité et l’ensemble du vivant, mais un immobilisme politique des gouvernements et de tous les partis qui continuent de prôner la poursuite d’une trajectoire de croissance économique destructrice.
La décroissance est la seule voie d’avenir pour l’humanité pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre dans un horizon de temps rapide, compatible avec la limitation de l’ampleur du réchauffement climatique.
Ce rapport illustre également l’urgence d’organiser la résilience de nos sociétés, face aux impacts irréversibles liés notamment à la fonte des glaces et à l’élévation du niveau de la mer, mais aussi dès maintenant à la multiplication des événements extrêmes tels que les incendies, sécheresses, dômes de chaleur, inondations, qui se multiplient partout dans le monde ces dernières années, mois, semaines.
C’est le sens du combat de Génération Écologie et de la candidature de Delphine Batho à la primaire des écologistes pour une écologie politique de gouvernement en capacité d’accéder rapidement aux responsabilités, assumant la décroissance et reliant écologie et sécurité des populations.
Quentin Guillemain, porte-parole de Génération Écologie