Jeux Olympiques : un besoin de décroissance

17 avril 2024

Génération Écologie salue la publication du rapport « Going for green » sur les Jeux Olympiques de Paris et leur empreinte carbone, par les organisations non gouvernementales Carbon Market Watch et Eclaircies.

Ce rapport, publié le 15 avril 2024 indique que, malgré une prise en compte des impacts climatiques, les JO de Paris émettront 1,58 million de tonnes équivalent CO2. Selon le rapport, aucune édition des JO ne pourra être durable sans revoir drastiquement son modèle, en particulier le nombre de spectateurs se déplaçant en avion

Le rapport pointe également du doigt les diverses allégations passées de « neutralité carbone » et de « contribution positive », laissant entrevoir la posture peu lisible des JO de Paris vis-à-vis de la compensation carbone. On relèvera le dernier élément de langage en date : les Jeux seront, et auront été, un accélérateur de la transition écologique.

Les auteurs du rapport proposent une solution : répartir l’ensemble des épreuves dans différents pays du monde de manière à diluer la pression sur les infrastructures et à limiter le recours à l’avion. 

À l’inverse, pourquoi ne pas envisager un événement avec moins d’épreuves, et avec uniquement des visiteurs locaux ? Ceci redonnerait le goût de l’exceptionnel à cette compétition qui nous a fait tant vibrer pendant des décennies.

Car ne pas vouloir revenir à des formats plus traditionnels des Jeux, c’est tout simplement annihiler, pour quelques nantis aéroportés, les efforts louables des organisateurs sur les infrastructures ou l’alimentation. 

Pour sa part, Génération Écologie ne sera pas représenté à la cérémonie d’ouverture : nous serons en train d’inventer un nouveau monde à la seconde édition de DÉCROISSANCE, LE FESTIVAL qui se tiendra à Saint-Maixent-l’École dans les Deux-Sèvres les 27, 27 et 28 juillets prochains.
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Alexandre Florentin, Conseiller de Paris et membre du conseil national de Génération Écologie