La non-violence est le seul moyen de régler le problème de l’eau

17 juillet 2024

« Ce projet est dans une impasse écologique et désormais une impasse juridique. Mais je veux dire très clairement les choses, comme députée des Deux-Sèvres et comme militante écologiste : je refuse que la cause de l’eau, la cause de protection de la nature, soit discréditée par des casseurs. »

Delphine Batho, députée Génération Écologie des Deux-Sèvres, répondait ce matin aux questions de BFM-TV.

Communiqué de Génération Écologie Deux-Sèvres du 12 juillet :

Génération Écologie Deux-Sèvres défend la biodiversité, la protection de la ressource en eau, la transformation agroécologique des pratiques agricoles. Nous demandons depuis des années l’arrêt des travaux, un moratoire sur la construction des retenues de substitution et la tenue d’assises de l’eau dans notre département pour aboutir à des choix collectifs éclairés et débattus démocratiquement.

Ces demandes qui auraient permis de trouver enfin une issue sereine et d’éviter l’escalade de ce conflit dans notre département, sont restées vaines. L’État doit enfin les entendre. Tous les élus locaux doivent avoir le bon sens d’œuvrer à la reprise du dialogue.

Alors que sont annoncées par les Soulèvements de la Terre de nouvelles « actions de démantèlement d’infrastructures » les 19 et 20 juillet, Génération Écologie Deux-Sèvres n’accepte pas la violence comme mode d’expression.

Comme beaucoup d’habitantes et d’habitants du territoire sensibles à la cause de l’environnement, nous ne pourrons pas nous associer aux initiatives en vue d’obtenir un moratoire tant que la non-violence ne sera pas clairement affirmée par l’ensemble des organisateurs.

On ne construit pas un monde plus harmonieux et respectueux du vivant par le vandalisme. Nos combats pour la nature et le respect des biens communs ne peuvent cautionner des ambiguïtés sur les valeurs fondamentales de la démocratie et de l’État de droit.

Sandra Vidard, Co-référente Génération Écologie Deux-Sèvres