Publié par Génération Ecologie

11ème Convention nationale de Génération Ecologie

Octobre 2017. Discours politique du Président : Yves Pietrasanta.

Nous vivons une époque de grands bouleversements et bien malin qui pourra nous dire à quoi ressemblera la société de demain.

Depuis les années 1970, nous passons d’une crise à une autre et les institutions des pays occidentaux sont soumises à rude épreuve. Les partis politiques n’y échappent pas.

De la gauche à la droite, tous ont littéralement éclaté à la faveur des dernières élections qui a vu naître un météore à la tête d’un mouvement qui n’a rien d’un parti politique structuré. On lui souhaite bonne chance et surtout, on espère qu’il gouverne le pays en bon père de famille.

 Le désamour des Français pour les partis politiques traditionnels et les hommes qui les composent a donc réussi à hisser Emmanuel Macron au sommet du pouvoir.  Pour un temps en tout cas. Car, et c’est nouveau, l’électeur consomme la politique et les hommes politiques comme des Kleenex. Il les prend et il les jette après usage.

Reste que nous sommes aujourd’hui dans l’obligation de gérer les crises successives et maintenir un semblant d’ordre dans l’organisation des institutions dont nous avons la charge.

Les partis politiques sont dépassés par les défis multiples qui se présentent à eux. En difficulté face à tant de problèmes à résoudre,  ils ont mauvaise presse.

Pour notre part, nous sommes des écologistes. Quoi qu’il advienne ! Peu importe les recompositions politiques : l’avenir sera écologique ou ne sera pas.

Tous les partis politiques traditionnels ont intégré l’écologie dans leurs programmes. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Le rôle d’un parti comme le nôtre consiste à rappeler les engagements pris en matière de transition énergétique, de protection de la santé publique, des règles environnementales dans la construction, de la sauvegarde de la biodiversité.

Donneurs d’alertes, certes, mais aussi donneurs de solutions !

On oppose souvent l’économie à l’écologie et l’on pense que l’écologie est faite pour sauver la planète. En vérité, l’écologie a pour objet de sauver l’homme, sauvegarder son avenir. Car tout est lié. Nous faisons partie de la biodiversité de la planète. La régression alarmante de la biodiversité nous touche directement. C’est la Nature qui épure l’air que nous respirons et l’eau que nous buvons. La détruire, c’est nous détruire.

Innovation et ambition, il n’y a pas d’autres voies que celles-là.  Dans tous les domaines. Celui de la science mais aussi celui de la politique.

C’est la raison pour laquelle nous sommes partants pour la recomposition en cours dans l’offre politique des partis.

Nous participons aux discussions qui ont lieu entre les radicaux de gauche dont nous sommes proches et les radicaux valoisiens. Nous collaborons. À la condition expresse de sauvegarder notre identité. Nous sommes partants pour une confédération qui s’enrichisse des apports des uns et des autres dans un accord équilibré.

Génération Ecologie est et restera indépendant.

Enfin. Je suis heureux de vous saluer. Vous qui êtes venus de toute la France. Et certains sont venus de loin : des Hauts de France, de l'Ile de France, de Bretagne, des Pays de Loire,  de Rhône Alpes,  de Paca. Merci à vous tous d’être là.

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