Climat : L’accord de Paris
Nouveau Monde contre ancien Monde
2017 aura été une période de transition de l’ancien monde vers un nouveau monde politique. Cette transition est surtout visible au niveau de la lutte contre le changement climatique qui réunit aujourd’hui à Paris les principaux responsables de la Planète.
Entre ceux qui défendant l’utilisation des énergies propres comme l’Europe et ceux qui défendent les énergies sales comme Donald Trump, le fossé c’est creusé. Fort heureusement les « climatosceptiques » sont devenus inaudibles face aux évidences scientifiques qui impliquent l’homme et sa société dans les processus du réchauffement climatique.
Malheureusement les forces réactionnaires n’ont pas baissé les bras et avec l’élection de Donald Trump à la tête du plus puissant pays pollueur de la Planète, ils conservent une force de nuisance exceptionnelle. Certes, la tentation isolationniste des USA n’est pas nouvelle et sans F.D. Roosevelt et l’attaque Japonaise sur Pearl Harbour, il y a fort à parier que le régime Nazi d’Hitler aurait gagné la dernière grande Guerre mondiale.
Ceci démontre que sans la participation des américains à la lutte contre le changement climatique un temps précieux sera perdu.
Il ne fait pas de doute que les USA de l’après Trump rejoindront les autres pays sur ce sujet mais la lutte contre l’élévation de température globale de la Terre dont les prévisions vont plutôt vers les 4°C à la fin du siècle que vers les 1, 5° prévus par la COP 21 de Paris, en sera fortement retardée.
On peut d’ores et déjà imaginer les effets de cette augmentation de température sur l’humanité quand on sait que la température globale (moyenne des températures sur l'ensemble de la planète) entre aujourd'hui et la dernière période glaciaire (il y 20.000 ans), où la calotte glaciaire arrivait jusqu'à Lyon, est de + 5° C seulement !
Des chiffres qui font froid dans le dos