« Responsables mais pas coupables ».
Si La plupart des citoyens contribuables que nous sommes sont considérés pas la loi comme automatiquement coupables lorsque leur « déclaration » recèle une erreur, il existe des tas d’autres catégories de citoyens qui sont, par principe, sont « non coupables » quelles que soient leur « déclarations ».
A cette longue liste des intouchables qui comprend pêle-mêle : des climatosceptiques, des profiteurs des lobbys industriels et des industriels eux-mêmes comme Servier et son Médiator, s’ajoute des journalistes comme Patrick Cohen qui déclare à la télévision que rien ne prouve que le « Glyphosate soit cancérigène ». Or des études récentes ont montré que le Glyphosate était responsable de certains cancers lymphome non hodgkinien.
Mais si ce journaliste a tellement confiance dans l’innocuité de ce pesticide il pourrait le démontrer en absorbant publiquement un grand bol de « Glyphosate ».
Il est en effet dommage que les responsables de grandes catastrophes humaines ne soient jamais inquiétés et ne soient pas pénalisés sur leurs prises de position. En général ils meurent tranquillement dans leur lit sans rien avoir versés comme dédommagement à la société ou à la Nature sur leurs biens ou sur leur héritage. Lorsque le dernier Eléphant et le dernier Lion auront disparus qui ira demander des comptes à l’ancien roi d’Espagne ou au parent de Donald Trump ?
C’est peut être normal vis-à-vis de la loi mais c’est écologiquement immoral.
Michel Villeneuve
Porte-parole de Génération Ecologie