Et si l’astrophysicien Stephen Hawking avait raison ?
« Il y a quelques jours, Stephen Hawking a eu l’occasion de s’exprimer sur l’avenir de l’Humanité sur Terre. Selon lui, les hommes ne peuvent pas survivre 1000 ans de plus sur Terre. Les raisons de cette hypothèse : les grands dangers qui menacent la Terre et le comportement trop individualiste de notre espèce ».
Cette annonce faite le 14 novembre dernier dans une conférence donnée à Oxford, fait froid dans le dos mais parait fort possible aux yeux des scientifiques spécialistes des crises biologiques. En effet, contrairement aux autres espèces animales qui restreignent leur nombre et souvent leur taille lorsque les conditions environnementales sont défavorables, l’espèce humaine ne supporte aucune situation contraignante. Les dernières élections en Grande Bretagne et aux USA ont montré que face au changement climatique avéré, les électeurs adoptent une posture climatosceptique et votent pour des démagogues qui les délivrent de toute contrainte environnementale. Ce genre de situation conduit généralement à une crise biologique.
Les espèces animales ont une « conscience collective » des dangers environnementaux alors que les humains n’ont qu’une « conscience individuelle » dans ce domaine. L’homme est donc un drôle d’animal capable d’envoyer un robot sur une petite météorite située à des millions de kilomètres et en même temps incapable de voir plus loin que le bout de sa rue. Comme le déclarait S. Hawking lui même « certains préfèrent regarder leurs pieds plutôt que les étoiles », Les Thomas Pesquet, spationaute, ne sont pas majoritaires en France. Mais peut-être que si les animaux votaient pour décider de leur destin feraient-ils comme nous ?
Michel VILLENEUVE