Héroïsme et conflits humains?
A l’inverse du Journaliste Eric Zemmour qui admirait le « courage » des combattants de daech prêts à sacrifier leur vie pour pouvoir tuer, violer ou piller, il existe aussi des héros comme le Colonel Beltrame qui a donné sa vie pour sauver celle d’une autre personne avec la seule compensation du devoir accomplie.
Le problème des humains c’est que la logique de la violence et des combats est inscrite dans leurs gènes depuis bien avant homo-sapiens. Les périodes de paix ne sont en fait que des périodes de rémission entre deux guerres pour permettre aux belligérants épuisés de refaire leurs forces avant de repartir affronter un ennemi (héréditaire ou non).
La formation de l’Union Européenne a permis que les conflits entre nations se déroulent à l’extérieur du continent mais elle n’empêchera pas les conflits entre les communautés à l’intérieur de ses frontières.
La source principale des guerres entre humains qui sont certainement antérieures aux premiers massacres de masse datant de plus de 10 000 ans, viennent du fait que, contrairement aux animaux qui régulent leur nombre et leur taille en fonction des ressources du milieu, l’homme veut toujours plus et quand vient la limite des ressources disponibles, il trouve plus simple de massacrer les autres pour leur prendre leur part plutôt que de partager le restant de ces ressources. Le tout étant de trouver un justificatif comme le nationalisme, la race ou la religion.
Le partage et l’ajustement des humains à leur milieu de vie est le principe de base de l’Ecologie. Croire que les technologies résoudront tous les problèmes et approvisionneront l’humanité revient à croire que le virtuel est capable de générer des ressources réelles.
En paraphrasant Malraux on peut dire que l’avenir sera « écologique ou ne sera pas ».
Michel Villeneuve
Porte-parole de Génération Ecologie